La Dreamcast, la dernière console de Sega

La « Dreamcast » est la dernière console de « Sega » mais également la premier 128bits à avoir vu le jour, elle était équipée de base d'un modem ce qui permettait de jouer en réseau bien que le nombre de jeux supportant cette options n'était pas énorme.

A présent « Sega » est devenu simplement un éditeur de jeux qui développe même pour ses anciens concurrents comme « Nintendo » ou encore « Sony ».

Mais revenons un peu en arrière, après la « Master System » qui avait connu un grand succès, la « Megadrive » arrive et s'impose avec la « Super Nintendo » comme l'une des meilleures consoles 16 bis. Mais l'une des premières erreurs de « Sega » fut l'entêtement de prolonger la vie de la « Megadrive » en lui ajoutant tout un tas d'extensions comme le « Mega Cd » ou encore le « 32x » qui fut un échec retentissant.

Ensuite « Sega » se senti menacer avec la sortie de la « Playstation 1 », sa console « Saturn » était bien avancée mais pour une raison de timing et de concurrence « Sega » décida de sortie la « Saturn » plus tôt, juste 4 mois avant la sortie de la « Playstation 1 ».

On se demande au final si la console n'aurait pas connu un plus grand succès s'il elle était sortie à sa date annoncée au départ. Ce qui rendu aussi un peu les développeurs nerveux car ils n'avaient pas eu le temps de prendre bien en main la console et ses différentes possibilités.

Mais « Sega » se planta royalement car durant les 4 mois il ne se vendu que 80.000 « Saturn » et au lancement de la « Playstation plus de 100.000 furent vendues. Et avec la sortie de la « Nintendo 64 », au final à cette époque « Sega » n'avait que 12% de part de marché.

Dans un dernier effort pour remonter la pente descendante « Sega » décida de concentrer ses efforts sur une console 128bits. Son nom de code au stade du développement était « Katana ».

La console était aussi la petite sœur de la « Noami », la borne d'arcade de « Sega ». Ce qui permet d'avoir des adaptations rapidement et très proche.

A sa sortie la console porte le nom de « Dreamcast » et est équipée d'un modem, d'un format Gd-Rom (le double de densité d'un cd classique) et d'un processeur 3d de chez « Nec ».

Au Japon la console se vendit bien, le souci venu de chez « Nec » qui ne pouvait pas produire assez de processeur. Et ensuite « Sony » annonça la sortie de la « Playstation 2 » ce qui laissa certaines personnes indécises sur l'achat d'une « Dreamcast » ou bien attendre la sortie de la « Playstation 2 ».

Cependant elle fut un succès commercial aux Etats-Unis avec plus de 500.000 unités vendues en seulement 2 semaines lors de sa sortie.

Directement les capacités annoncées reléguer la « Dreamcast » au rang de « outsider ». La « Ps2 » pouvait afficher 60 millions de polygones par secondes alors que la « Dreamcast » seulement 3 million. Les jeux étaient stockés sur Dvd, ce qui donnait une capacité de stockage 4 fois plus grande. La « Ps2 » pouvait se connecter directement au net et pouvait lire les Dvd vidéo.

« Sega » se concentra donc à essayer de fidéliser ses joueurs en offrants tous un tas de jeux de qualités. Parmi les titres phares on retiendra : « Soul Calibur », « NLF 2k », « Ready To Rumble » et bien entendu « Sonic Adventure ». Au total 16 titres seront disponibles au lancement de la console.

La « Dreamcast » était une console très compacte, 2 boutons sur le dessus, un pour l'allumage et l'éteindre et un autre pour ouvrir le capot. On appréciait les 4 ports manettes (comme la « Nintendo 64 »), ce qui évitait d'avoir une extension pour mettre plus de 2 manettes.

A l'arrière de la console on retrouvait un port série, une sortie vidéo, le port modem et la sortie pour l'alimentation. Une avantage et que l'alimentation était un câble classique et non propriétaire.

Le manette était assez simple mais comportait assez de boutons et de stick pour avoir de bonne sensation de jeu. Le petit plus viendra la carte mémoire qui possédait un petit écran LCD, ainsi qu'un pad directionnel et 2 boutons. Et cela car certains jeux offraient des petits jeux pour la carte mémoire, comme par exemple « Sonic » ou « Power Stone 2 ». L'écran LCD permettait aussi d'avoir de petites animations lors des parties. Les cartes mémoires pouvaient être interconnectées pour échanger des données.

D'autres périphériques viendront s'ajouter par la suite, comme un clavier, une souris, un pistolet et des choses plus étranges comme des maracas ou encore une canne à pêche.

Mais qu'est ce qui cause la perte de la console ?

Au final plus d'un million de console avaient été vendues au Japon et 2 million aux Etats-Unis, mais à son lancement la « Ps2 » se vendit à plus de 600.000 unités au Japon. Ayant vendu plus de consoles aux Etats-Unis, « Sega » décida de se concentrer sur ce marché en développant par exemple le « Seganet » pour jouer à plusieurs. « Sega » poussa le vice à offrir une console pour toutes personnes souscrivant un abonnement de 2 ans à « Seganet ». Et dans le même temps « Microsoft » commença à s'intéresser au marché du jeu vidéo et la « Game cube » de « Nintendo » était annoncée.

« Sega » eu cependant un répit, en effet le succès de la « Ps2 » au Japon épuisa rapidement les stocks et « Sony » eu difficile d'avoir des consoles pour le marché américain, de plus les titres disponibles au lancement de la console n'était pas vraiment à la hauteur des capacités de la machine. De plus le prix était le double de celui de la « Dreamcast ».

Les ventes de « Dreamcast » chutèrent très fort et « Sega » décida de stopper la production et de se concentrer sur le développement pour les autres consoles. Cependant des jeux continuèrent à sortir et même un adaptateur réseau.

Au final on peut dire que la « Ps2 » fut la bête noire de la « Dreamcast » et bien que le marché du Dvd ne fût pas très important, celui-ci se développa avec la sortie de la « Ps2 ». La plupart des titres de la console était développé par « Sega » et peu de développeurs tiers s'intéressaient à la console. Par exemple « Electronic Art » ne voulut pas de jeu sur la console suite à l'échec de la « Saturn ».

Un autre point important fut le piratage, en effet des boot Cd virent le jours et des copies des jeux GD-Rom étaient disponibles sur simple Cd. A noter qu'encore maintenant des développeurs indépendants sortent des jeux pour la console et que la scène « Dreamcast » est encore très active.

ShaanMaster
Par:
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